Pâques, une fête chrétienne ne l'oublions pas.

Mais aussi l'occasion de se réunir en famille.

Nous avons eu le bonheur d'avoir autour de nous nos enfants et petits-enfants. 

Les petits ont cherché les oeufs colorés dans le jardin.

Nous avons partagé un bon repas et bien ri aussi.

J'ai eu la belle surprise de découvrir un commentaire sur ce blog venant de mon grand fils.

Je le découvre poète et ça me touche infiniment car soudain se dévoile à mon coeur de maman sa belle âme d'enfant...

Merci  mon Yves.

" Pâques, trois voyelles, quatre consonnes

Qui résonnent au son des cloches pour l'éternité.

Pâques, première fête du printemps,

Rytmée par les bonds d'un petit lapin.

Pâques, une saveur qui ravira les papilles du petit Louis

Et de son papi.

Pâques une occasion de s'entourer de ceux qu'on aime.

Pâques,le voilà,

Maman, nous voilà ! "

Yves.

Et ils sont tous venus nos grands, nos petits nous entourer de leur tendresse. 

Cadeau inestimable...

 "Juste pour un moment

Arrêter la course folle du temps.

Bloquer les heures

Goûter aux petits bonheurs.

Toucher ses rêves du doigt

Se dire qu'on y croit,

Les voir virvolter tels des papillons

Qui soudain se perdent à l'horizon.

Pour quelques minutes, adieu les désagréments,

Envolés les tourments.

Pour quelques secondes , pour un instant

Redevenir un enfant .

Retrouver son innocence,

Donner un sens à ses silences.

Ouvrir grand ses yeux,

Voir ce qu'il y a de plus précieux.

Oser écouter sa voix intérieure,

S'émerveiller de l'éclosion d'une fleur.

Accepter de se poser

Pour enfin se reposer.

Se sentir à nouveau libre,

Tout simplement réapprendre à vivre. "

Roselyne

Pour des raisons personnelles, des problèmes de santé, des questionnements, je suis restée éloignée de mon blog.

Oserais-je avouer qu'il me semblait que je ne savais plus donner vie aux mots...

" Dans mon jardin déserté

Les herbes folles ont poussé

Je me suis écorchée les genoux

En tombant à genoux.

J'ai alors posé mes souliers

Au bord du sentier.

J'ai cherché mes mots enfuis

J'ai ignoré mes maux enfouis.

Dans un coin de mon coeur,souvent je me réfugie

Là où sont rangées des parcelles de ma vie,

Des images en couleur

Un parfum de bonheur,

Peut-on comprendre que mon silence

Est loin d'être de l'indifférence ?

Je me reconstruis

Tout doucement, sans faire de bruits."

Toi, qui pousse la porte de mon jardin à pas menus

Sois le bienvenu !

Dans ce lieu où dansent la lumière et les ombres

Ta visite chasse les nuages sombres

Et dépose l'indispensable rayon de soleil

Qui fera naître l'arc-en-ciel .

Pour celà MERCI .

 " Écouter le langage des pies

Qui d'arbre en arbre se racontent leur vie,

Écouter le murmure du vent dans les sentiers

Qui fait danser les feuilles des oliviers,

Regarder les papillons-douceur

Qui ont emprunté au ciel ou aux genêts leur couleur.

Remarquer soudain une libellule égarée,

Un bourdon ivre de liberté,

Sentir le parfum des lavandins

S'égarer sur de nouveaux chemins.

Retrouver le Lac Saint-Croix ,

Miroir du ciel,

Incroyable merveille,

Comme on retrouve un ami jamais oublié.

Se complaire de sa beauté,

Se remplir le coeur de tous ce beaux moments

Pour au fond de soi, les retrouver,longtemps. "

Lac Saint-Croix. Photo de Flickr.

Dimanche, jour béni

A réuni les parents, les amis.

La communion de mes petits-enfants,

Instants émouvants.

Une jolie procession de garçons et de filles,

Les larmes contenues des familles,

Les habits de fête et les fleurs

Données en offrande du fond du coeur.

Mon petit Hugo avec application a lu

Un joli mot de bienvenue

Il a eu une pensée pour les absents

Qui au fond de nous restent présents.

Pour la première fois, ils ont reçu l'hostie

Une nouvelle étape dans leur vie.

Tant de joie et d'émotions sur les visages

Un beau moment de partages.

Sur le thème des coccinelles la table décorée

De bons mets, des bonbons, des dragées,

Léa était superbe dans sa robe immaculée,

Hugo, très élégant dans son costume endimanché.

Au fond de moi, me retournant

Je me suis souvenue de mes enfants,

De ces moments qu'on ne peut oublier

De tous ceux qui aujourd'hui nous ont quittés.

Incroyable est la mémoire

Qui soudain nous restitue des pans de notre histoire.

Il n'y a pas de fête sans souvenirs

De souvenirs sans quelques soupirs.

Ainsi va la vie

Heureusement illuminée parfois de magie.

Je garde au fond de mon coeur

L'empreinte de ces belles heures.

Si les nuages étaient présents dans le ciel

Il y avait en chacun de nous un petit soleil

J'en ai ressenti la chaleur

Douce contagion du bonheur.